
Petit(e) vous avez toujours hésité entre devenir archéologue ou astronaute. Plus besoin de choisir : grâce à GlobalXplorer vous allez pouvoir devenir archéologue de l'espace et faire progresser la science. Et tout cela sans quitter votre canapé !
Le projet GlobalXplorer est l’œuvre de l’archéologue Sarah Parcak, déjà remarquée pour plusieurs de ses conférences TED. Sa compétence : “l’archéologie aérienne”, qui utilise les images satellite pour rechercher des sites perdus et autres vestiges construits par des civilisations antérieures. Spécialisée en égyptologie, cette technique lui a notamment permis de découvrir… 17 pyramides égyptiennes oubliées.
Braconnage archéologique. Les méthodes de Sarah Parcak offrent également une nouvelle façon de comprendre comment les sites anciens sont affectés par le pillage et le développement urbain. Grâce à la cartographie satellite de l’Égypte et la comparaison des sites au fil du temps, elle a noté depuis 2009 une augmentation de 1000% des pillages des sites archéologiques !
Une solution tombée du ciel. Lauréate du prix TED 2016, l’archéologue a donc cherché une solution pour préserver les patrimoines historiques. Et c’est ainsi qu’est née la plateforme scientifique et citoyenne GlobalXplorer où Sarah Parcak invite tous ceux disposant d’une connexion internet à dénicher les zones de pillage et autres tombes inconnues. Le principe est très simple : une fois enregistré, un premier tutoriel vous permet de vous familiariser avec l’interface. Le but de la campagne est alors d’aiguiser vos yeux pour repérer des traces suspectes sur les photos satellite répertoriées.
Plus vous traitez d’images et plus votre score augmente, ce qui permet notamment de débloquer des récompenses comme des articles ou des vidéos exclusives concernant la campagne en cours. Un système de classement permet de mesurer le chemin parcouru du titre de “vagabond” à “archéologue de l’espace” (50000 images traitées quand même !).
Depuis son lancement le 30 janvier dernier, la plateforme a permis d’analyser plus de 8 millions d’images par près de 40 000 archéologues de l’espace volontaires. Si vous cherchiez une cause motivante ou une belle manière d’explorer l’inconnu, il ne vous reste plus qu’à tendre le bras pour cliquer ici.
Et pour tous les citoyens chercheurs qui souhaiteraient contribuer à d’autres projets de sciences participatives, on vous recommande la plateforme Zooniverse qui recense plus d’une cinquantaine de projet actifs, de la biologie au climat en passant par la recherche de vie extraterrestre.