
Sauf s’ils ne sont pas seuls à bord, explique le sondage ci-dessous.
Même pas peur. On savait que la France se préparait activement aux voitures autonomes en leur dédiant une ville-test, près de Lyon. Mais jusqu’ici, la moitié du pays affirmait qu’elle ne monterait pas à bord d’un véhicule sans chauffeur. Une crainte désormais dépassée selon le cabinet Oresys.
Une étude menée auprès de 2500 personnes montre que pour deux tiers des Français la voiture autonome n’est plus une utopie mais l’avenir de l’automobile. Mieux, 37% d’entre eux sont favorables à l’arrivée des taxis autonomes. Reste à savoir ce qu’on allait faire à l’intérieur pendant que le robot conduira.
Gaulois, bons vivants. L’étude proposait cinq types d’usage ou activité et la réponse de nos compatriotes est très claire : 73% choisissent en priorité de « dormir et se relaxer ». Soulignons au passage que l’étude ne précise pas si “dormir” est synonyme de “coucher”, car une étude américaine avait déjà montré cet aspect de la chose… Par contre, le trajet s’allonge au-delà d’une heure, les Français changent de ton : 61% estiment qu’ils se mettraient à travailler dans le taxi.
Les résultats changent s’ils sont plus de deux passagers dans le véhicule. Dans ce cas les Français veulent soudain festoyer : la moitié se dit soudain prête à « manger ou boire » et 64% envisagent de « se divertir ». Chassez le naturel, il revient… en voiture.
Voiture = avion. Les robots-taxis auront donc un usage touristique, se rapprochant du train ou de l’avion par exemple. L’étude a été menée sur cinq pays (Allemagne, Chine, États-Unis, Japon et France) et le choix de se reposer reste numéro 1 avec 47% des suffrages. L’ordre reste le même. On note simplement que la France se démarque par un autre trait, pas super reluisant. Si les autres pays sont prêts à investir « moins de 500 euros » pour avoir des équipements dédiés (assistant virtuel pour travailler, équipement de confort pour se reposer…), les Français ne sont que 5% à accepter de payer. Serions-nous radins ? Non, ce serait mal connaître la France…