
La commission européenne souhaiterait que les nouvelles voitures soient dotées de systèmes de reconnaissance de la somnolence ou de caméras arrières afin d’améliorer la sécurité routière... et de réduire les accidents.
10 000 vies sauvées. Ne plus vous endormir au volant, et ce, sans boire un litre de café ou trois canettes de boisson énergisante : le défi est de taille, mais loin d’être impossible. Si les propositions de la commissaire Violeta Bulc dans le cadre de son projet « Zéro accident » sont suivies par les législateurs, les nouveaux véhicules mis en vente en Europe devront tous être dotés de systèmes de sécurité avancés.
La Commission veut accélérer la numérisation du transport, mettant en place de nouvelles exigences d’infrastructure pour épauler le développement des véhicules autonomes.
Fiabilité. Par exemple, il s’agirait de mettre en place une reconnaissance de somnolence et de distraction, mais aussi une caméra arrière, un système intelligent d’assistance de vitesse ou encore une technologie de gestion électronique de puissance du moteur et de reconnaissance de panneau de signalisation. Des mesures qui pourraient, selon la Commission, sauver 10 000 vies sur les routes européennes sur dix ans.
Gros budget. D’autres systèmes devront aussi être obligatoires, comme une boîte noire pour enregistrer les accidents ou un assistant de trajectoire, outil qui surveille la zone située devant votre véhicule à l’aide d’une caméra. Quant aux camions et aux bus, ils seront dans l’obligation d’avoir un système de détection des cyclistes ou piétons, palliant leur angle mort. Parallèlement, la Commission veut accélérer la numérisation du transport, mettant en place de nouvelles exigences d’infrastructure pour épauler le développement des véhicules autonomes. 450 millions d’euros vont être investis. Une belle somme.