
Depuis le 1er mai, la région Île-de-France offre 2 trajets en covoiturage par mois et rembourse 150 euros aux conducteurs qui ouvrent leurs portières.
150 euros pour covoiturer. En attendant un périphérique parisien sans voiture, le syndicat Île-de-France Mobilités multiplie actuellement les efforts pour optimiser l’utilisation de ses routes. Pour mieux lutter contre l’auto-solisme (le fait d’être seul en voiture), Île-de-France Mobilités a décidé de payer les Franciliens qui covoiturent, tout simplement.
Les conducteurs qui mutualisent leurs déplacements peuvent désormais prétendre à 3 euros d’indemnités kilométriques (jusqu’ici plafonnées à 2 euros) par passager. Elles sont cependant limitées à deux trajets par jour et 150 euros par mois.
Pas de voiture ? Pas de souci : le pass Navigo annuel inclut désormais deux trajets quotidiens en covoiturage. Les utilisateurs n’ont qu’à télécharger une des quatre applications partenaires (Karos, iDVROOM, BlaBlaLines et Klaxit) pour bénéficier de ces courses gratuites. Et avec la dématérialisation du pass sur smartphone, ce sera encore plus simple dès les semaines qui viennent.
À deux c’est mieux. Grâce au soutien déjà en place, les covoiturages ont presque quadruplé en un an. En moyenne, ce sont désormais 35 000 trajets qui se font en commun chaque mois (contre 10 000 par mois en 2017). Mais la région veut aller encore plus loin. Et pour cause : avec 1,6 million de tonnes de CO2 évitées chaque année, cette forme de mobilité partagée affiche un bilan plutôt positif.