Just say it. « S’il vous plaît, vous pouvez me déposer après le rond-point ? » Vous pensez que cette situation a lieu à l’arrière d’un VTC ? Perdu, elle se passe à l’avant du bus. Et vous allez entendre ce genre de phrases de plus en plus souvent, puisque la RATP expérimente ce service dans 9 lignes de la Grande couronne et du Noctilien, une fois la nuit tombée.

Le principe de la « descente à la demande » consiste à laisser les usagers demander directement au conducteur le lieu auquel ils ou elles aimeraient s’arrêter ; toutefois c’est le chauffeur qui choisira en dernier lieu où stopper son véhicule afin de garantir la sécurité de tous.

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Plus près de chez soi. La descente sur demande permet de limiter le temps pendant lequel des personnes circulent seules à des heures où la visibilité est mauvaise. Une façon de renforcer le sentiment de sécurité, notamment pour les passagères encore trop souvent victimes de harcèlement ou agressions dans les transports ou aux environs direct des arrêts.

Ce système n’est pas nouveau, Île-de-France Mobilités l’a déjà testé sur 11 lignes, précisant que « ces demandes n’ont pas engendré de retards pour les autres voyageurs du bus. » L’expérimentation sur les 9 qui s’y ajoutent durera jusqu’en octobre. Si les résultats positifs se confirment, alors ce principe sera généralisé à « tous les contrats passés entre Île-de-France Mobilités et les opérateurs qui font rouler nos bus ». Pile à temps pour l’heure d’hiver.

#JournéeInternationaleDesDroitsDesFemmes : Nous agissons pour des #transportsIDF + sûrs.
☎️Numéro d'alerte 3117
👥Présence humaine renforcée avec 1000 agents supplémentaires
🎥Vidéoprotection du réseau à 100%
🚏Descente à la demande sur 70 lignes de bushttps://t.co/gXDGoA0YzU pic.twitter.com/BcUXH1sQBq

— IDF Mobilités (@IDFmobilites) March 8, 2021