
C’est l’un des scénarios fous envisagés par MVRDV, un cabinet d’architecture néerlandais, dans une étude sur l’arrivée de la voiture volante dans nos villes.
À coup sûr, confiné sur votre canapé, vous vous dites : à quoi bon parler de la voiture volante alors que l’on ne peut plus marcher dans nos villes ? Pourtant, si l’on ne veut pas répéter les erreurs de notre urbanisme actuel, il faut dès maintenant préparer l’avenir. Mandaté par Airbus, connu pour avoir déjà fait décoller son taxi volant, MVRDV a réfléchi à l’avenir des infrastructures pour la mobilité aérienne urbaine.
Durant deux ans, le cabinet a analysé tous les aspects que peuvent offrir nos villes afin d’aménager de nouveaux espaces pour ces véhicules sans impacter fortement notre environnement. Le résultat : un abandon des aéroports et des héliports pour les décollages/atterrissages et une incorporation des structures dans nos centres-villes.
Terrasse aménagée. Pour accueillir ce nouveau moyen de transport, les architectes ont pensé à intégrer directement les “vertiports” (plateforme dédiée aux voitures volantes) aux immeubles. Contrairement à des stations de métro ou à des arrêts de bus, il ne nécessite aucune infrastructure, aucune route ou tunnel. Ainsi, avec un aménagement collé aux logements, les embouteillages dans les grandes villes seraient de l’histoire ancienne. Ces vertiports complètement autonomes serviraient aussi à la recharge des batteries des véhicules grâce à des panneaux solaires intégrés.
Ville tri-dimensionnelle. Ce nouveau mode de transport ne bousculera pas complètement nos déplacements, il complétera l’offre actuelle. Le rail et la route représenteront toujours des axes majeurs de notre mobilité mais le déplacement aérien permettra de répondre à des problématiques plus facilement, il sera ainsi possible de relier des régions éloignées à des centres-villes sans construire d’infrastructures coûteuses ou l’inverse.
En ces temps troubles, qui ne rêverait pas de quitter son balcon pour se rendre loin sans toucher terre ?