
Suite à l’obligation du port du masque dans de nombreux lieux clos et ouverts, les cyclistes n’ont pas été épargnés. Mais est-ce vraiment nécessaire ?
La lutte continue. Cet été, le taux de contamination du virus remonte à nouveau. Afin d’éviter un nouveau pic dans les urgences, nos gouvernants imposent le masque dans l’espace public. À Montpellier, Rennes, Rouen ou bien même Toulouse, l’accessoire est devenu indispensable pour les piétons mais aussi étrange que cela puisse paraître, aussi pour les cyclistes. Une décision controversée lorsque l’on connaît les bienfaits de l’usage du deux-roues en période de pandémie. Bien difficile de trouver meilleure arme pour la distanciation sociale.
Pédaler n’est pas marcher. Nous en avons déjà parlé, la bicyclette a le vent en poupe depuis le déconfinement. C’est le véhicule de distanciation par excellence et son usage en tant que tel est un geste barrière. L’associer aux autres types de mobilité sans distinction peut mettre un frein à sa pratique, une erreur car l’on sait que le vélo participe à diminuer le risque d’infection. Une hypothèse confirmée par la mairie de Paris dans un communiqué : « Dans la mesure où, étant de passage, ils ne font pas courir de risque de contact dans les voies dans lesquelles ils circulent. »
Le cycle c’est la santé. Sa pratique journalière est un véritable sport renforçant le système immunitaire mais le port du masque obstrue la respiration en bouchant l’arrivée d’oxygène. Il ne s’agit pas d’une modification de l’air que l’on absorbe mais bien d’une gène importante durant l’effort rendant les trajets moins agréables. Malgré ces solides arguments, nous vous conseillons de supporter cette moindre peine et de ne pas outrepasser la loi dans les zones concernées car son non-respect vous expose à une amende de 135 euros. Si vous voulez avoir raison, vous pouvez toujours payer…