Vroum ! Si les différentes formes de mobilités sont plébiscitées et encouragées, les Français sont encore attachés à leur voiture. Que ce soit par nécessité — pour aller travailler, faire les courses, aller chercher les enfants à l’école, etc — ou pour avoir la liberté de se déplacer sans contrainte, elle reste le mode de déplacement numéro 1. Mais avant de conduire, il faut passer le code de la route, effectuer ses heures de conduite et puis passer l’examen du permis de conduire. Une étape obligatoire qui coûte cher — même avec l’arrivée de nouvelles auto-écoles en ligne (Lepermislibre, Ornikar, etc) qui baissent les prix de 30% environ — et qui réjouit de moins en moins les jeunes.

À Chelles en Seine-et-Marne (Île-de-France), la ville a mis en place un dispositif pour filer un coup de main aux jeunes, et les inciter à obtenir leur permis de conduire. Elle « offre » une aide financière de 800 euros aux jeunes âgés entre 18 et 25 ans qui sont prêts à faire du bénévolat en échange, 70 heures au total. Là-bas, ce dispositif existe depuis 2018 et il existe deux sessions de candidatures par an.

Un document essentiel ? Les jeunes intéressés doivent vivre à Chelles, déjà avoir le code, choisir une auto-école agréée (12 au total) et expliquer leur motivations. Concernant le bénévolat, « le jeune bénéficiaire doit trouver par lui-même ses missions, qui devront être associatives d’intérêt général, à caractère humanitaire, social, culturel, sportif, environnemental. La ville pourra proposer quelques missions dans ses services municipaux », écrit la mairie sur ce site. Les associations locales peuvent aussi déposer des annonces sur une plateforme en ligne afin de décrire leurs besoins et les missions que les jeunes pourront effectuer.

Pour l’heure, les envoies de candidatures pour la prochaine session s’arrêtent le 7 février et le jury donnera ses réponses à la fin du mois de mars 2023. Les jeunes signent ensuite une charte qui les obligent à effectuer leur mission et à s’inscrire dans une auto-école dans les deux années suivantes. À Chelles, la mairie parle d’un « engagement citoyen » et d’une expérience pour « développer sa capacité d’adaptation ». Mais il s’agit surtout d’aider les jeunes financièrement à obtenir un document souvent nécessaire pour leur avenir.

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