Viser plus haut. En France, la relance se veut verte et les mesures incitant à l’acquisition de véhicules électriques se sont multipliées. Pendant ce temps-là, au Japon, le gouvernement vient d’investir dans le secteur des voitures volantes. Ses subventions soutiennent des startups spécialisées du domaine, notamment SkyDrive qui a présenté récemment son modèle phare : la SD-XX. Cette voiture électrique est capable de décoller à la verticale de n’importe où et parcourir plusieurs dizaines de kilomètres à 100 km/h. Et leur présentation fait sacrément envie. Jugez plutôt :

Taxi, suivez cette rivière ! Côté gouvernement, l’objectif est clair : une mise sur le marché de voitures volantes dès 2023. Si l’appareil fonctionne de manière autonome, un pilote reste présent pour manœuvrer en cas d’urgence. D’après l’agenda officiel, ces voitures officieront dans un premier temps comme taxi aérien dans les plus grandes villes (telles qu’Osaka ou Tokyo) en ne volant qu’au-dessus des fleuves et mers afin de limiter les risques.

Nuée de taxis à l’horizon. Parfaitement confiant depuis qu’il a le soutien de l’état, SkyDrive prévoit de vendre au moins une centaine véhicules par an d’ici 2028. Mais le Japon n’est pas le seul acteur à miser sur les voitures volantes. Des entreprises majeures comme Airbus, Boeing, EHang et Uber développent également des concepts de leur côté avec plus ou moins d’avance dans leur progression. Étant donné la densité et le dynamisme de la concurrence dans le domaine, les aéroports seront très bientôt de l’histoire ancienne. Sauf que pour se poser sur un trottoir, ces taxis aériens devront encore se battre avec les trottinettes.