Plus serein. On ne vous l’apprend pas, les constructeurs tentent d’éradiquer les risques d’accidents et les voitures deviennent toujours plus sûres, aussi bien pour les passagers que pour les conducteurs. Et les principales avancées se font sur la sécurité passive, c’est-à-dire sur les aides à la conduite intelligente (dites ADAS) : avertisseur de fatigue, alerte au franchissement involontaire de ligne, freinage d’urgence autonome, détection de véhicules présents dans les angles morts, limitateur ou encore régulateur de vitesse intelligent…

La liste est longue, preuve que ce domaine est important pour les constructeurs. C’est tant mieux, car ces innovations réduisent fortement les accidents de la route.

Se garer facilement. En France, et selon des chiffres donnés par Bosch lors d’une conférence Urbagora organisée par l’ONG Megacities Institute, le système le plus répandu est cependant celui de l’aide au stationnement. En 2016, 67% des véhicules neufs dans l’Hexagone ont été livrés avec cette technologie. De là à dire que les Français ont plus besoin d’aide pour leurs créneaux que pour la conduite… 

Si 27% de nos voitures seulement sont automatisées pour les freinages d’urgence, les Français lui préfèrent les assistances… pour se garer.

Aides à la conduite : 20% de croissance. Pour le freinage d’urgence autonome, les pays comme l’Allemagne ou les Pays-Bas enregistrent des meilleurs résultats, avec 39% des nouveaux véhicules équipés, contre 27% en France. Toujours selon Bosch, concernant l’alerte au franchissement involontaire de la ligne, seule une voiture sur quatre était équipée en 2016. Le marché est en pleine expansion et connaît une croissance de 20% par an. Et l’intégration de plus en plus poussée de caméras, de capteurs ultrasons et autres radars, permet à la voiture de percevoir son environnement. Ces aides deviennent essentielles et permettent surtout d’avoir un véhicule plus sûr. Jusqu’à devenir un jour obligatoires ?