L’éventail des coup de pouce promis par l’option Uber Medics est assez large : une remise de 25 % sur toutes les courses, certains trajets entièrement gratuits, notamment vers des hôpitaux, et la possibilité de bénéficier de réductions de 10 euros sur les commandes de repas via Uber Eats, sans montant minimum. Un accord avec l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris donne même droit à des repas gratuits.

Pour en profiter, les employé.e.s de centres de soin ou libéraux doivent s’inscrire :

• par ici, pour les membres de l’AP-HP
• par là, pour tous les autres personnels de santé de France

Nous mettons dès aujourd’hui en place l’option Uber Medics, un service dédié à tous les personnels d’établissements de santé, sur lequel nous reversons entièrement nos frais de service. Toutes les courses sont ainsi proposées à -25% comparées à des courses standard en UberX.

— Uber France (@UberFR) March 27, 2020

Héros et héroïnes du quotidien. Si le service est nettement plus intéressant pour les Parisiens, le directeur européen d’Uber souligne dans un communiqué qu’Uber Medics touche tous ceux dont la sortie de la pandémie de COVID-19 dépend : « Qu’ils participent aux soins des malades ou permettent aux hôpitaux de continuer à fonctionner de façon optimale, tous les personnels des établissements de santé jouent un rôle critique. » L’objectif est évidemment d’aider tous ceux dont nous dépendons à rejoindre leur travail le plus facilement possible. Car, si la RATP a des navettes gratuites, elles n’ont pas d’équivalent en province et encore faut-il rejoindre ces bus gratuits.

Survivre. Alors que le leader des VTC est dans une situation délicate – un sérieux manque de liquidités et un service qui tourne au ralenti depuis le confinement – il a donc décidé de reverser l’équivalent de ses commissions (20-25%) lors des déplacements des soignants et administratifs hospitaliers. Pour ne pas léser les chauffeurs, ceux-ci toucheront l’intégralité de leur course sans perte. Dans un second temps, Uber aimerait étendre ce dispositif à d’autres établissements liés à la lutte contre la pandémie, dont les EHPAD et les instituts de recherche biologique. Aux États-Unis, la plateforme envisage même de livrer des médicaments pour continuer à tourner. Qui vivra verra.