
Pour apporter son soutien à la crise du COVID-19, l’usine générale de Martorell, située à environ 30 kilomètres de Barcelone, produit en ce moment près de 300 appareils respiratoires par jour, homologués par l'Agence espagnole en charge des médicaments et des produits de santé pour la recherche clinique.
Un effort collectif. Avant la crise du COVID-19, la chaîne de montage de Martorell assemblait des SEAT Leon. Aujourd’hui, ce sont 300 appareils respiratoires de plus de 80 composants électroniques et mécaniques qui sortent quotidiennement de l’usine. Ce nouveau dispositif, mis sur pied en l’espace de deux semaines, est le fruit d’un effort collectif. Au total, ce sont 23 acteurs, dont des entreprises, des hôpitaux, des universités, des laboratoires et des institutions, qui se sont mobilisés pour que SEAT puisse être capable de fabriquer ces appareils. Le modèle en question, baptisé OxyGEN, a été conçu gratuitement par l’entreprise Protofy et validé par plusieurs grands docteurs espagnols.
Au diapason. La fabrication des respirateurs sera ajustée en fonction des besoins. Christian Vollmer, le vice-président de SEAT pour la production et la logistique, a tenu à souligner que « le travail d’équipe et la collaboration sont aujourd’hui plus importants que jamais pour tenter de répondre ensemble à la demande des établissements de santé. Chez SEAT, nous disposons d’un système de production de masse avancé et dans une situation comme celle que nous connaissons actuellement, il est de notre responsabilité de le mettre à disposition de la société espagnole ».
Aux États-Unis, c’est Tesla qui compte construire des respirateurs médicaux avec des pièces de sa Model 3. Un prototype a été présenté le 6 avril par des ingénieurs de la marque. Dyson a aussi annoncé que ses usines allaient produire des appareils respiratoires. C’est une belle reconversion en temps de crise.