
Voilà de quoi apporter de l’eau au moulin des anti-vaccins.
Ça pique ! Le bonheur des uns fait parfois le malheur des autres. Nouvelle illustration avec l’annonce des vaccins (et des vaccinations). Si cette dernière a fait plus d’un heureux, elle risque en contrepartie de faire grincer quelques dents chez les automobilistes puisqu’elle est en partie responsable… de la hausse des prix à la pompe. C’est pour le moins inattendu.
Immunisés mais fauchés. Après des mois de dégringolades, le cours du pétrole est reparti à la hausse début novembre. Quel rapport avec les vaccins contre le Covid-19 ? C’est très simple. Les annonces successives de ces vaccins ont laissé entrevoir un horizon plus positif appelant un retour massif sur les routes – et donc une plus forte utilisation des véhicules motorisés. En conséquence, les investisseurs se sont mis à spéculer sur le pétrole, tirant les cours vers le haut. Les anti-vaccins se réjouissent.
Injection iranienne. Que l’on se rassure, si jamais le cours du baril grimpe en ce moment, il pourrait chuter sévèrement dans le courant de l’année. Comment ? Pourquoi ? Après un mandat Trump marqué par la volonté d’isoler l’Iran, la gouvernance Biden sera probablement celle du réchauffement diplomatique. De quoi potentiellement permettre à Téhéran d’exporter deux millions de barils de brut par jour. Et accessoirement faire dégringoler le cours mondial du pétrole. Sans le savoir, les automobilistes français adorent déjà Joe Biden.