Des ninjas dans les hôpitaux. Entre le manque de personnel et le besoin imminent d’éloigner les individus du danger, les initiatives se multiplient partout dans le monde pour envoyer les robots au charbon. Récemment, on apprenait par exemple que l’engin télécommandé qui a épaulé les pompiers lors de l’incendie de Notre-Dame participait à l’effort de guerre contre le virus. En Thaïlande, on déploie des « Ninja » dans les hôpitaux pour aider et protéger le personnel.

Robot gratos. Malgré un nom assassin, le « Ninja » œuvre pour le bien. Sa mission : détecter les cas de coronavirus et prendre en charge des patients infectés. Connectés en 4G, ils accomplissent des taches simples mais essentielles comme surveiller la température ou l’évolution des symptômes et, surtout, permettre au personnel médical et aux malades de communiquer à distance.

Déjà très utiles, ils vont bientôt être équipés de nouvelles fonctions comme le transport de vivres et de médicaments mais aussi la désinfection des zones à risques. Le coût varie entre 100 000 à 300 000 bahts (environ 3000 à 8500 euros) selon les modèles, une grosse somme pour les hôpitaux qui ne pourraient sans doute pas en bénéficier s’ils n’étaient pas fournis gratuitement.

Hôpital intelligent. La Thaïlande fait partie de ces pays qui ont eut très vite recourt aux dernières innovations technologiques pour lutter contre la pandémie, suivant l’exemple de Wuhan. La ville chinoise, considérée comme l’épicentre du virus, a aménagé un hôpital de campagne intelligent en un temps record dans un ancien centre sportif, comprenant un service entièrement robotisé qui accompagne les patients 24h/24, désinfecte les locaux et permet d’éviter le plus possible les contacts entre le personnel médical et les malades. Wuhan qui, après deux longs mois, mettait un terme cette semaine à sa période de confinement.