Moitié homme, moitié robot. 4 mètres de haut et 3 500 kilos à la pesée : Prosthesis en jette. Ce géant de métal totalement électrique n’est pas un robot autonome mais un exosquelette. Il est donc voué à être piloté par un humain placé en son cockpit.

Œuvre de la marque Furrion, l’engin promet déjà certaines prouesses : en plus d’une vitesse de croisière surhumaine (30 km/h pour le seul prototype), il permet également de franchir tous les obstacles et de gravir des montagnes, avec une heure d’autonomie. Démonstration en dessous :

X1 Mech Racing League. Voilà ce qui pourrait être, un jour, le nom d’une ligue officielle où s’affronteraient les meilleurs pilotes de Prosthesis au monde. Car Furrion, marque de luxe oblige, voit les choses en grand. Il faut dire qu’une telle entreprise a de quoi faire rêver : il serait envisageable de piloter des robots dignes de ceux de Gundam ou de Pacific Rim dans notre monde réel.

Quant aux motivations exactes de Furrion, qui est à la base, rappelons-le, une marque d’électroménager de luxe, elles restent inconnues. Peut-être la firme souhaite-t-elle augmenter encore un peu plus ses gains ? Le marché du streaming de jeux vidéo représente en effet plus de 600 millions de vues en 2017. Twitch, plateforme phare du domaine avec 212 millions de vues lors de cette même année, est en moyenne plus visitée que Netflix ou HBO. Ou alors, Furrion a tout simplement envie de réaliser quelque chose de colossal, pour la beauté du geste. Quoi qu’il en soit : on veut voir ces fameux duels de mechas.