
C’est ce qu’a annoncé David Belliard, adjoint EELV à la mairie de Paris, dans une interview accordée au "Parisien" le mardi 20 octobre.
Les automobilistes de la capitale n’ont pas fini d’enrager. Après l’ouverture de terrasses de café sur leur place de stationnement adorée, le nombre disponible va connaître une nouvelle diminution. Aujourd’hui dans les rues, on compte environ 140 000 places mais d’ici quelques mois, vous n’en compterez plus que la moitié. Une consultation va être lancée courant novembre par la majorité parisienne pour redéfinir l’utilité de ce nouvel espace disponible car 70 000 places libérées, cela fait environ 64 hectares à réhabiliter.
Nous allons récupérer la moitié des places de stationnement dédiées à la voiture. A vous de nous dire ce que vous voulez faire de ces 10m2 libérés en bas de chez vous 💡
Pour participer à la concertation ➡️https://t.co/L8EjeNzzmq pic.twitter.com/b8Q9xU7JWr
— David Belliard (@David_Belliard) October 20, 2020
Du parking au jardin. David Belliard, en charge de la transformation de l’espace public, veut tout faire pour réduire la présence de la voiture dans les rues de Paris. En retirant ces places de parking, il souhaite que ces emplacements soient dédiés à d’autres usages. Ainsi, les Parisiens pourront choisir durant la consultation s’ils souhaitent que le bitume soit végétalisé ou qu’il laisse sa place à des fontaines, des terrasses de café, des jardins ou des infrastructures pour les vélos. Ces propositions donneront aux citoyens tirés au sort l’embarras du choix.
Une place pour tous. Toujours selon l’adjoint à la maire de Paris, les places de stationnement restantes seront réservées aux professionnels ou à ceux qui ont besoin de leur voiture pour se déplacer. Les places dédiées aux personnes handicapées ne seront pas enlevées. Le stationnement en sous-sol sera favorisé et une concertation avec les acteurs privés va être entamée pour que les prix soient négociés.
Pendant ce temps-là, c’est l’ire du côté de l’opposition et pour Les Républicains. Cette suppression ne va pas aider les commerçants impactés par la crise économique. Néanmoins, il n’y a pas de quoi être surpris : en février dernier, nous vous parlions déjà de ces suppressions. Il suffisait de lire le programme de Paris en Commun…