
Bientôt vous n’aurez plus à chercher un vélo, c’est votre vélo qui passera vous chercher.
Le vélo en autopartage, c’est une grande idée, on ne reviendra pas là-dessus. Mais parfois (souvent ?) les bornes sont trop loin et on aimerait que l’engin vienne à nous sans avoir à bouger. Un rêve en passe de devenir réalité grâce aux chercheurs du Media Lab du MIT (Massachusetts Institute of Technology) et leur projet « MIT Autonomous Bicycle ». Tous les flemmards de France et de Navarre vont pouvoir reprendre le vélo.
Appli dédiée. Pensé par les chercheurs Kent Larson et Naroa Coretti, ce vélo autonome est une sorte de tricycle réparti sur deux roues arrières rapprochées et une roue avant. Côté propulsion, l’engin fonctionne grâce à deux moteurs : un actionnant la roue avant, et l’autre dirigeant le vélo en tournant la roue.
Pour appeler le vélo, l’usager se rend sur une application dédiée qui le géolocalise puis l’engin, guidé par un GPS, le rejoint aidé par des capteurs évitant les obstacles. Une fois le vélo parvenu à l’utilisateur, les deux roues arrières ne font plus qu’une et l’engin se conduit comme un vélo traditionnel. L’usage terminé, le vélo se dirige vers l’autre utilisateur ou rentre seul à la station de recharge.
Vélo labrador. Pour l’instant en phase de test, cet engin en rappelle un autre : le vélo chinois qui vous suit partout comme un chien. Grâce au chercheur Luping Shi, un deux-roues équipé d’un gyroscope, de micros, caméras et moteurs peut trouver seul l’équilibre et contourner les obstacles en obéissant à de simples commandes vocales. Moins pratique que le vélo autonome du MIT, mais presque aussi épatant.