
Depuis le dimanche 22 mars, le célèbre GPS racheté par Google en 2019 ne permet plus de signaler les contrôles de police mis en place pour verbaliser ceux qui ne respectent pas le confinement.
Jouer au gendarme et au voleur. C’est peut-être l’un de vos passe-temps préférés (et c’est mal) : surveiller les notifications sur votre appli GPS pour repérer radars et contrôles de police repérés par les millions d’utilisateurs de l’appli Waze… Mais depuis quelques jours, et comme le dit la chanson de Cabrel, quelque chose a changé. Les responsables de l’application, sous le feu des critiques pour avoir indirectement aidé les rebelles à passer entre les mailles du filet, ont décidé de supprimer cette option jusqu’à la fin du confinement.
Il ne faut conduire qu'en cas de nécessité absolue et être particulièrement vigilant, police ou pas.https://t.co/dBpnspc94w
— Prévention Routière (@Preventionrout) March 23, 2020
Une décision responsable. Ce virage sec est à saluer tant le nombre d’irresponsables prenant le volant (comme cet homme parti en Belgique pour faire le plein et revenu avec une amende de 4000 euros) anéantissent les règles de confinement imposées à la population. En lieu et place de cette option, Waze affiche désormais un message d’avertissement pour tous les automobilistes, leur rappelant que la conduite n’est autorisée qu’en cas d’extrême urgence. Il faut pour cela se munir d’une attestation manuscrite avec horaire de départ et d’arrivée.
À noter que les récidivistes risquent la perte du permis pour trois ans, le tout agrémenté d’une amende pouvant atteindre 3750 euros avec six mois de prison. On ne plaisante pas avec le COVID-19. C’est certainement pour cela que Waze n’a pas perdu le nord. Reste à savoir si ces signalements, annoncés comme illégaux en 2019 par la majorité, seront définitivement interdits à la sortie de la crise sanitaire.