
Quitte à être entourés de vitres protectrices, les petits élèves américains retrouvent un environnement plus familier. Klaxonnez si vous aimez.
En France, près de 300 classes se retrouvent fermées après qu’un écolier a été testé positif au coronavirus. Pour éviter cela, l’État impose aux enfants de respecter les gestes barrières (masque, hygiène des mains) et aux écoles de limiter les « brassages », ces moments où des élèves de classes différentes se croisent (cantine, sport, récré). Mais aux États-Unis, certaines villes vont plus loin et imposent des barrières en plexiglas autour de chaque écolier. Un traumatisme que deux institutrices de Floride, Patricia Dovi et Kim Martin, ont voulu éviter à leurs élèves de primaire.
My co-worker’s room. She teaches first grade and didn’t want it to look scary with all the dividers. Isn’t this great? pic.twitter.com/ng3IPIflCo
— Nan Lafferty (@NanLafferty) August 18, 2020
« Notre objectif, a expliqué la professeur Kim Martin à CNN, est de rendre les enfants heureux. L’aspect ludique les aidera à faire face. » Elles ont alors transformé chaque bureau en petite voiture. Pneus, phares, plaques d’immatriculation ont été découpés dans du papier et peints tandis que les plaques de Plexiglas deviennent des pare-brises et vitres. Plus besoin de porter de masque !
Et pour être certaines que les enfants s’impliquent dans les gestes barrières, elles les ont briefés : « Nous leur avons dit que, comme dans un véhicule motorisé, il faut rester dans sa voiture à tout moment et porter un masque quand on sort au cas où on rencontrerait des dangers. » Connaissant l’attrait de ce pays pour les gros SUV et 4×4, les enfants ont dû être ravis. Ne manque qu’un gros volant où se cramponner et un klaxon. Euuuh, en fait non.