
Testé à Paris depuis cet hiver à Paris et dans plusieurs métropoles françaises, l’arrêt à la demande vise à garantir plus de sécurité dans les bus de nuit.
11 lignes sécurisées. Pouvoir descendre plus proche de son domicile plutôt qu’à un arrêt mal éclairé et très éloigné des immeubles, c’était un engagement de la présidente de la région Île-de-France afin de réconcilier les femmes et les bus. Selon une étude, elle étaient 25% à éviter ce transport à cause d’un sentiment d’insécurité.
Une expérimentation fut donc lancée en mars dernier, sur quatre lignes en Seine-Saint-Denis et sept lignes en Seine-et-Marne, de 22h jusqu’à la fin du service.
De vive voix. Il suffit alors de préciser au chauffeur son souhait de descendre entre deux arrêts et celui-ci arrangera cette escale impromptue à condition que le trafic et la voirie le permettent. Car, juridiquement, les chauffeurs sont responsables des passagers qui descendent de son bus.
Un win win : le chauffeur s’assure que sa passagère n’est pas en danger et celle-ci limite le temps à marcher seule dans des quartiers peu rassurants.
Soulagement. Sur les réseaux sociaux, à Paris, à Bordeaux, qui a ouvert cette option en décembre dernier, ou à Nantes depuis 2016, les passagères qui travaillent tard comme les étudiantes rejoignant les lointaines citées universitaires se disent rassurées depuis sa mise en place.
En test jusqu’à la fin du mois prochain, le service devrait être maintenu et étendu progressivement aux autres départements. Les conducteurs n’ont remarqué aucun abus pour ce service qui n’a pas non plus augmenté leur temps de travail. Reste à savoir si le Syndicat régional des transports (Stif) d’Île-de-France donnera son feu vert.
Île-de-France Mobilités expérimente de nouvelles solutions pour renforcer la sécurité des voyageurs dans les #TransportsIDF pic.twitter.com/CYrrrOnmLT
— IDF Mobilités (@IDFmobilites) 14 février 2018