
Après la hausse record de la culture de coca en 2017, le pays va reprendre les pulvérisations de glyphosate désherbant. Mais cette fois, ce sera avec des drones.
Aux grands maux les grands remèdes. En octobre 2015, le gouvernement interdit les épandages aériens par avion car avec le vent, le glyphosate se transportait ailleurs et faisait des ravages sur l’environnement, en plus d’être classé en « cancérogène probable » depuis 2015.
Sauf que l’an dernier, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC) enregistrait une augmentation de 52% de la culture de coca entre 2015 et 2016 puis une nouvelle hausse de 19% pour la seule année 2017. La Colombie, premier producteur mondial de cocaïne, a donc changé son fusil d’épaule.
Les drones étaient déjà utilisés… Le pays va donc finalement reprendre les épandages aériens d’une autre manière : en utilisant des drones. Le Président Juan Manuel Santos explique : « Avec la pulvérisation par avion, le vent transportait le glyphosate ailleurs et faisait des ravages. Désormais, les pulvérisations vont être beaucoup plus ciblées et la concentration sera diminuée de 50%. »
La seule ombre au tableau, c’est que nos justiciers sont en retard : les drones seraient utilisés depuis 2011 par les narcotrafiquants pour livrer la cocaïne dans certains pays comme le Panama.