
Ça se passe à Angers où la municipalité fait tout pour que vous laissiez la voiture de côté.
L’un des points noirs régulièrement soulevés à propos des vélos en partage est qu’ils ne permettent pas de se déplacer chargé. Ce qui fait que la voiture est souvent privilégiée simplement pour… son coffre. Que l’on circule avec des courses ou des enfants, le vélo peut vite trouver ses limites. Pour répondre à cette attente, la mairie d’Angers (49) a eu la riche idée – via son réseau Citiz – de proposer des vélos cargo en partage. Une initiative simple et efficace qui gagnerait à se généraliser.
Confort moderne. Revenant à 2 euros de l’heure ou 12 euros la journée, les vélos cargo Citiz ne vous ruinent pas. Un excellent rapport qualité-prix puisque ces engins proposent tout le confort moderne avec une assistance électrique de 250 W et une autonomie de 60 km. Très stable, le triporteur est doté de gros amortisseurs et, à l’intérieur, de banquettes pour deux à quatre enfants pouvant supporter 100 kg. On pourrait presque déménager avec.
Et hors d’Angers ? Vous ne vivez pas à Angers et souhaitez connaître les joies du vélo cargo dans votre bourgade ? C’est possible. Via de multiples aides à l’achat, l’État, la Région ou la municipalité vous aident à en vous procurer un. Par exemple, L’État accorde une subvention pour l’achat d’un vélo à assistance électrique (VAE) de 200 euros à laquelle sont éligibles certains vélos cargo. Une aide qui peut s’additionner à celles des régions, comme l’Île-de-France, l’Occitanie, la Corse et les Pays-de-la-Loire où les subventions oscillent entre 150 et 600 euros, sans jamais dépasser la moitié du prix du vélo. On peut d’ailleurs parfois compléter l’aide régionale avec celle de la mairie. Quelques grandes villes proposent aussi des coups de pouce comme Paris qui subventionne à hauteur de 600 euros l’achat d’un vélo cargo (ou 400 euros un vélo électrique). On risque de vous voir pédaler un peu plus souvent.