Open source, ou le bus inventé à plusieurs. Avec l’ouverture progressive des routes à ce type de véhicule un peu partout dans le monde – et notamment chez nous, par exemple à Nantes – on pourrait croire à de l’opportunisme. Cela fait pourtant déjà 2 ans que la startup américaine Local Motors travaille sur Olli. Derrière ce petit nom mignon, il y a le premier bus électrique autonome réalisé dans une mini-usine de Washington grâce à une imprimante 3D.

La start-up a donc joué la carte collaborative, en permettant à qui le souhaitait de s’inscrire à des programmes « Build Your Experience » et de participer à la conception et à l’amélioration d’Olli. À plusieurs, ils ont peaufiné l’engin désormais parfaitement au point, comme le démontrent chaque jour les véhicules test.

Une publication partagée par Local Motors (@localmotors) le 19 Févr. 2018 à 10 :19 PST

Il y a mieux que l’autoradio. Parmi les aspects qui font sa singularité, Olli est le premier véhicule autonome embarquant Watson, la fameuse intelligence artificielle d’IBM qui a autant fait ses preuves dans des jeux télévisés que dans la lutte contre le cancer. Et il n’est pas seulement question de le faire conduire. Watson est ici mis à contribution pour divertir l’utilisateur et communiquer avec lui.

Plus de place et moins d’ennui, ces navettes ont des roues motrices et le temps de faire la causette.

Preuve de l’intérêt autour du projet et de la volonté de toujours l’améliorer en restant ouvert, Local Motors vient ces jours-ci de conclure un accord avec Portean Electric, un fabriquant de moteurs électriques directement dans les roues. Et qui dit moteur dans les roues, dit forcément plus de place pour les passagers. Ce qui est plutôt pas mal pour un transport collectif, non ?