
À trop vouloir faire dans le happening artistique, cet artiste anglais a découvert les inconvénients de l’art pour l’art...
Certains pensent que cet homme est fou, lui répond qu’il aime seulement construire des choses étranges.
Il y a plus de dix ans, Andy Hazell, a créé une oeuvre originale pour célébrer les illuminations de la ville balnéaire de Blackpool, au nord de l’Angleterre, en transformant une petite citadine en gros poisson. Une idée qui lui est venue après avoir écouté de nombreux ingénieurs en automobile discuter de l’aérodynamisme des voitures. Avec son invention, il a voulu faire un pied de nez (ou une queue de poisson ?) en montrant que le meilleur aerodynanisme possible n’était pas dans la tête des hommes, mais dans la nature.
La sardine ne roule pas à l’huile. Durant trois semaines, Andy a travaillé d’arrache-pied pour aménager un poisson sur la carrosserie de son véhicule. Cette sardine qui lui a couté plus de 2200 euros est aussi articulée grâce à un système hydraulique. Lors des parades, le conducteur peut faire frétiller le corps métallique de la bête mais également ouvrir et fermer sa gueule. Les enfants ravis de cette attraction ne loupent rien de jour comme de nuit car 100 ampoules ont été placées sur le corps afin que cette création ne perde jamais de son éclat.
Folie créatrice. La voiture poisson vous étonne ? Vous n’avez pas encore vu les autres créations de cet artiste sur carrosserie. Après le poisson, il a mis un ours sur une Volkswagen New Beetle, une araignée sur un toit de voiture ou tout simplement un squelette etc… Dans la biographie publiée sur son site, il confie vouloir rendre le monde plus intéressant. Au moins sur ce point, on ne peut pas lui donner tort.
Crédits photo : http://www.andyhazell.co.uk