
Le constructeur Automobili Pininfarina a noué un partenariat avec la société Deutsche Telekom, afin que l'hypercar baptisée « Battista » puisse rester connectée dans 50 pays.
Les voitures deviennent des ordinateurs, bardées de technologies et de composants. Une proie facile pour les hackers ? Oui, mais pas que. Et puisqu’2020, il est impossible de vivre sans internet, la nouvelle voiture d’Automobili Pininfarina sera munie d’un carte SIM dotée d’une technologie d’itinérance maximale qui recherche en permanence le meilleur réseau. En résumé, la voiture serait capable d’utiliser ses services en ligne dans plus de 50 pays sans problème de connexion, même dans les zones dites « blanches » où le réseau est (souvent) faible.
Plus de 26 modules connectés, allant de la dynamique de conduite aux systèmes de sécurité en passant par des services numériques (streaming, navigation web, etc.) ou des contrôles du véhicule, sont disponibles. Le constructeur n’a pas fourni plus de détails sur ces derniers, mais on peut voir deux écrans de chaque côté du volant sur une photo.
Pininfarina a cependant fourni quelques exemples. À distance, un outil surveille les composants de l’engin et peut détecter les éventuelles failles ou problèmes, parfois même avant qu’ils n’arrivent. Grâce à des mises à jour, les soucis peuvent également se régler à distance. Une équipe pourra aussi se déplacer en cas de gros pépin technique. Les conducteurs peuvent vérifier l’état et les réglages de la voiture via une application, comme le niveau de batterie, ou voir en temps réel où elle est garée (si vous la prêtez à un ami).
Élu « Hypercar électrique de l’année » par le magazine GQ, avec 450 km d’autonomie, l’engin est une pièce de collection. Il existe seulement 150 exemplaires, dont 50 pour l’Europe, et la somme à mettre sur le chèque pour l’avoir dans son garage est fixée à 2 millions d’euros. C’est plus cher qu’un abonnement à internet.