La voiture des célibataires… et des misanthropes. On ne verra sans doute pas de publicité pour cette voiture en France, du moins pas tout de suite. Mais le jour où la Solo arrivera sur nos é crans, elle sera accompagnée d’un message faisant la promotion de la mobilité douce. À partir de mars 2022, les constructeurs auront l’obligation d’inciter le public de leurs réclames à se déplacer de façon plus sobre. Ils pourront par exemple écrire : « Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo » ou « au quotidien, prenez les transports en commun ». Il serait toutefois étonnant de voir la Solo flanquée de l’inscription « pensez à covoiturer ». Car cette voiture électrique n’a pas de siège passager.

Propre et abordable. Lors du Consumer Electronics Show (CES) qui se tiendra du 5 au 7 janvier à Las Vegas, le constructeur canadien ElectraMeccanica présentera la nouvelle version de cette monoplace à trois roues. Basée à Vancouver, la société a été fondée en 2015 avec l’ambition de vendre un véhicule à une place propre et abordable, afin d’éviter les sièges inoccupés. La production de la Solo a commencé à l’automne 2020, en partenariat avec le fournisseur chinois Zongshen et les premières livraisons ont démarré en octobre 2021.

Tout confort. Vendue 18 500 dollars (16 274 euros), la Solo possède une autonomie de 160 kilomètres et peut monter à 130 km/h, ce qui lui permet de rouler sur l’autoroute. Sa batterie, elle, est rechargeable en quatre heures. « À l’intérieur, vous avez tous les équipements et tout le confort que possède une voiture avec passagers », vante la société. « Il y a un siège chauffant, la climatisation, le chauffage et le Bluetooth. » Pour l’heure, la Solo n’est disponible qu’en Amérique du Nord. On peut l’acheter en version cabriolet ou cargo, en noir, rouge, gris et blanc. Un nouveau modèle sera bientôt assemblé dans des usines en Arizona, avant d’être livré à partir de fin 2022.