
Deux en un : elle ne pollue pas l’air et réduit la masse de plastiques qui encombrent les décharges.
« Les véhicules électriques ne polluent pas l’air, rappelle Nikita Konopatov, mais la production de véhicules électriques pollue l’environnement, ce qui est principalement dû à l’intense production de batteries. » Partant de cette difficile recherche d’équilibre, ce designer russe a cherché une solution pour limiter l’empreinte de la production automobile et il a eu une idée : réutiliser les tonnes de plastiques que notre société produit jour après jour. Il a alors conçu un véhicule dont la carrosserie serait la plus simple possible pour limiter le nombre de pièces, tout en s’assurant que leur fabrication pourrait être réalisée en plastique recyclé.
Cela donne cette curieuse voiture minimaliste et rondelette que Koropatov appelle sa “Bulle”. Elle se compose de trois parties cylindriques : deux qui font office d’axes de transmission avant et arrière qui remplacent les roues ; et une centrale qui s’ouvre comme un hublot de lave-linge et accueille le siège du conducteur et son unique passager.
La monoplace étant pensée pour ne pas polluer, son groupe moteur est muni d’une pile à combustible qui fonctionne à l’hydrogène. La conception et la fabrication d’un prototype miniature ont été assistées par le pole innovation de Volkswagen à Potsdam et posent bien les principes de ce que pourrait être l’automobile de demain : ne pas polluer à l’utilisation, être plus vertueuse dans sa fabrication et limiter le nombre de passagers pour inciter à employer un transport en commun le reste du trajet. Challenge accepted.