
Un simple post Facebook a enflammé le cœur des passionnés de belles carrosseries. Et pour cause : son auteur pourrait bien commercialiser la voiture la plus endurante de tous les temps. Électrique ou non.
Voilà une nouvelle qui va toucher les nostalgiques. Ceux qui regrettent les sportives des années 1970 aux formes tranchées, abruptes, telles la mythique Lamborghini Countach ou la Maserati Boomerang. Et aussi ceux qui aimaient quand les réseaux sociaux nous apportaient du rêve au lieu de news déprimantes sur l’état du monde. Car oui, cette info époustouflante est d’abord apparue sur Facebook.
Elle a été postée par James Glickenhaus, un producteur de films thriller des années 1980 connu depuis pour son écurie de voitures de sport : Scuderia Cameron Glickenhaus (SCG). Selon son post, la SCG 009 – futur concept du constructeur – fonctionnerait à l’hydrogène liquide, plutôt qu’avec une pile ou des batteries, et cela lui offrirait une autonomie inédite. Glickenhaus évoque une autonomie suffisante pour faire New York-Los Angeles, soit presque 4500 km. L’équivalent chez nous d’un aller-retour à Athènes ou d’un aller simple pour Moscou depuis la place de la Nation.
4500 km : c’est 4 fois l’autonomie de la meilleure routière diesel d’aujourd’hui.
Aucune berline diesel n’a jamais réussi à dépasser les 1300 km à ce jour, c’est dire combien la promesse est alléchante. Mais est-elle réalisable ? Dur à affirmer. Toutefois SCG a déjà donné vie à des voitures surpuissantes qui se sont illustrées sur le circuit du Nurburgring et surtout à la Baja 1000. C’était avec le SCG Boot, un V8 colossal d’abord conçu… pour rouler à l’hydrogène. Preuve que SCG a déjà travaillé le dossier.
Verra le jour, verra pas ? L’avenir nous le dira. Mais en 16 mots à peine, Glickenhaus a résumé tout ce qui nous fait envie aujourd’hui : une voiture majestueuse, respectueuse de l’environnement et capable de nous emmener loin de chez nous. Aucun mot n’est glissé sur les performances côté moteur, mais qui s’en soucie ? À la différence des bolides des seventies, nous voulons désormais partir plus loin, et non rouler plus vite.