
Rendus inutiles depuis qu’on peut réserver et payer par smartphone, ces moches poteaux "mange-fric" sont en plus incapables d’aspirer le CO2. Alors PayByPhone a eu une idée.
Tout un cérémonial est en train de disparaître : trouver de la monnaie dans sa poche, vérifier qu’on a pile le compte, glisser les pièces dans la fente, les écouter retomber et s’énerver en frottant la pièce contre le métal pour que cette fois-ci elle soit avalée. Dit comme ça, personne ne regrettera le temps des parcmètres, voués à disparaître face à la numérisation. Il existe en effet plusieurs applications permettant de régler son stationnement depuis votre smartphone, dont le leader PayByPhone et ses 30 millions d’utilisateurs dans le monde.
On découvre aujourd’hui que les parcmètres génèrent une pollution : il faut envoyer des véhicules protégés récupérer l’argent chaque jour pour éviter que les horodateurs soient dévalisés. Dématérialiser les versements évite cette tournée qui en plus ajoute des fourgonnettes en ville. C’est pourquoi PayByPhone lance « Place au vert », un engagement à retirer les horodateurs pour planter des arbres à la place et assainir l’air des villes.
https://twitter.com/Coeur_de_Foret/status/1194667054126776321?s=20
En pratique, l’appli couvre 550 000 places de stationnement dans 160 villes de France. À chaque fois que les automobilistes préféreront utiliser l’appli de PayByPhone au lieu de marcher jusqu’à la machine avec leur monnaie, le leader du stationnement en numérique financera l’association Cœur de forêt, spécialisée dans les programmes de reforestation. Les collectivités sont invitées à jouer le jeu et inciter les citoyens à dégainer leur smartphone. Le bilan sera fait dans un an.
Sachant qu’un arbre peut stocker 1,5 tonne de CO2 dans sa vie, et qu’il y a 1,5 millions d’utilisateurs de PayByPhone en France, demandez-vous combien de gens vont mieux respirer dès 2020.
« Il y a dix ans, nous avons fait le pari de changer les usages et généraliser le paiement du stationnement à distance, se souvient Philippe Lerouge, cofondateur de PayByPhone. Aujourd’hui, notre nouveau challenge est de convaincre les collectivités que les horodateurs appartiennent au passé, que leur maintenance ainsi que la collecte des pièces sont coûteux pour la ville comme pour l’environnement. » Il y a dix ans justement, la première ville à s’engager était Issy-les-Moulineaux. Cette année, elle est la première à signer le partenariat Place au vert et s’engage à réduire son parc d’horodateurs. Cela ne vous dispense pas de payer mais cela rend le stationnement plus utile, non ?