
Destinées principalement aux complexes hôteliers, ces maisons-soucoupes sont autosuffisantes et permettent de s’isoler en mer dans un lieu tout confort.
Quand Jean-Michel Ducancelle visionne pour la première fois L’Espion qui m’aimait et la scène de la pieuvre mécanique, l’idée d’un jour vivre sur la mer s’immisce dans sa tête. 40 ans plus tard, ce rêve devient une réalité.
Diplômé en 1986 de l’École nationale supérieure d’architecture de Marseille, Jean-Michel se lance dans son projet et réfléchit à comment créer l’habitat parfait pour vivre sur l’eau tout en respectant la vie maritime. La rencontre avec Jacques-Antoine Cesbron, spécialisé dans la maîtrise énergétique, consolide ses envies. En 2017, un prototype de capsules est amarré dans les Côtes-d’Armor en Bretagne. Il s’agit d’un dôme blanc avec un toit ajustable qui cache une terrasse de 12 places, des panneaux solaires, une baignoire panoramique, des vitres pour observer les poissons et une décoration épurée. Les suites flottantes sont écoresponsables et autonomes, conçues dans le respect de la nature.
La soucoupe est officiellement classée dans la catégorie des bateaux et possède une proue avant et arrière. Certaines versions conçues par Anthénea possèdent même un moteur et peuvent donc naviguer au lieu de rester à quai. Selon Le Figaro, plusieurs hôtels aux Maldives et aux Seychelles auraient d’ores et déjà passé commande.
Entièrement meublée de mobiliers fabriqués avec des matériaux recyclés, la capsule coûte 420 000 euros. Pour le modèle avec moteur, plutôt destiné aux particuliers, la maison flottante revient à 480 000 euros. Les premières soucoupes sont en train d’être fabriquées dans une entreprise à Lannion et devraient être livrées à la fin de l’année aux hôtels.