
Frappée par la crise sanitaire du coronavirus, la société Usipanel, à côté de Toulouse, s’est reconvertie dans la conception de panneaux de protection. Ses vitres anti-postillons ont plu à l’Élysée qui a décidé d’en équiper vingt de ses voitures.
C’est l’histoire d’une reconversion express. Frappée par la baisse des commandes après le début du confinement, la PME familiale a su adapter son activité à la conjoncture. En quelques jours, elle suspend sa production et se lance dans la fabrication de panneaux de protection à destination des commerces restés ouverts pendant la pandémie.
Des vitres adaptables à tout type de véhicules. Les demandes affluent et la société d’usinage fonctionne désormais à plein régime. Parmi les clients, des bureaux de tabac, des pharmacies et aussi des taxis et des ambulances. En contact direct avec leurs clients, dans l’espace réduit de l’habitacle, les professions sur la route sont très exposées au COVID-19. Les frères Chantriaux, à la tête d’Usipanel, mettent alors au point des vitres en polycarbonate, transparentes et réputées incassables, qui s’adaptent à tout types de véhicules automobiles.
Face à la demande, les deux frères décident, au culot, de contacter le service voiturier de l’Élysée. Un petit tour sur internet, et les voilà en contact avec le standard. Une proposition est envoyée dans la foulée. La réponse ne tarde pas : en tout, vingt voitures seront équipées de vitres anti-postillons ! Fixées sur les tiges de l’appui-tête des véhicules, entre le passager et le conducteur, les barrières sont vendues 86 euros l’unité.