
Comment le fait d'aller au bureau pourrait-il être plus cool que d'aller au ciné ? Grâce à cette invention des ingénieurs du constructeur japonais. Silence, moteur et action.
Comme tous les véhicules autonomes, la navette SC-1 de Sony emploie caméras et capteurs à gogo pour se diriger dans un environnement. Avec assez de place pour 5 passagers, elle roule à 19 km/h sans l’aide d’un quelconque chauffeur. Mais celle-ci a un truc en plus face à ses concurrentes : ses caméras ne sont pas seulement regardées par l’intelligence artificielle qui dirige le volant, elles jouent aussi les projectionnistes.
La SC-1 (pour « Sociable cart », donc « wagonnet sociable ») récupère les images extérieures et les diffusent à l’intérieur. Car à la place des fenêtres, Sony a installé des écrans 4k de 49 pouces qui ont recours à la réalité augmentée pour ajouter une kyrielle d’infos jusqu’alors invisibles. Sur le paysage, l’histoire des lieux croisés, ou pour savoir où l’on en est de son parcours même en pleine nuit… tout est envisageable.
Comme le décrit l’un des chef de projet, Masao Eriguchi, Sony la voit comme une « voiture smartphone » ; son utilité principale (la mobilité) se confondant avec ses usages multimédias : apprendre des choses, regarder des films etc. D’autant que la navette embarque aussi des écrans 55 pouces destinés à afficher des publicités qui seront configurées par l’algorithme en fonction de l’âge et le sexe des passagers…
Pour le moment la firme japonaise compte déployer quelques navettes en test sur de vastes lieux de loisirs, tels des parcs d’attraction, des golfs et des malls – ou des sites sportifs comme les J.O. de Tokyo ? – mais demain, de telles navettes pourraient bien remplacer nos bus et passer le dernier épisode de votre série préférée pour patienter dans les bouchons. Mais, please, si vous prenez le bus au prochain arrêt, no spoiler.