La plus grande maison imprimée au monde. Voilà encore quinze ans, si l’on vous avait parlé de l’impression d’une maison, vous auriez pensé à une vulgaire photocopie en noir et blanc. Les temps, heureusement, ont changé, et l’impression 3D – cette technique consistant à automatiser la production de pièces pour un produit – gagne du terrain… jusqu’à se poser dessus. C’est ce qui s’est récemment passé pour SQ4D, une entreprise américaine spécialisée dans la construction de logements. À son palmarès : le titre de plus grande maison imprimée en 3D au monde.

Une grande tiny house. On dit grande, mais la maison ne fait que 46 m2. Suffisant pour inclure une chambre, la cuisine, des toilettes et un séjour. Pas impressionné ? Attendez d’avoir lu le prix de la construction (hors marge de l’entrepreneur, suppose-t-on) : 2000 dollars, soit 1800 €. Quant au temps nécessaire à la réalisation, c’est encore “pire” : une demi-journée avec seulement 2 ouvriers présents sur place et une consommation électrique proche de celle d’un sèche-cheveux.

 

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Objectif : casser le secteur de la construction. Au-delà de l’exploit technique de SQ4D sur ce chantier-exemple, l’innovation vise à être répliquée à grande échelle ; d’abord aux États-Unis dans les zones touchées par des catastrophes naturelles, mais également dans le monde, dans les régions défavorisées, là où le prix des villas traditionnelles est hors de portée pour les populations. En France, des entreprises comme XTreeE “impriment” déjà des maisons prévues pour livraison à Reims. De l’autre côté de l’Atlantique, SQ4D propose d’autres modèles plus élaborés que son prototype à 1800 €, avec des bâtisses à 17 000 €, contre 133 000 € sur le marché actuellement. Déjà, les fondations du secteurs commencent à trembler.

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