
Produits biologiques + zéro déchet + commerce de proximité : voilà la saine équation grâce à laquelle deux sœurs ont monté leur épicerie ambulante. À bord d'une camionnette, elles sillonnent les petits villages wallons pour proposer une alternative à la grande distribution.
Family business. C’est l’histoire de Catherine Pâques, une institutrice bruxelloise qui, au milieu de sa vie professionnelle, a choisi d’opter pour une reconversion. Accompagnée de sa sœur, Sophie, elle décide de suivre une formation avec pour objectif d’ouvrir un commerce éthique. Quelques mois plus tard, Vrac’ment Bon voit le jour. Une épicerie installée dans une camionnette au volant de laquelle les deux frangines parcourent chaque semaine une demie-douzaine de communes de la région de Seneffe, en Wallonie.

Bio en stock. L’idée est ambitieuse : offrir aux habitants de la région une alternative aux grandes surfaces. Pour y arriver, Catherine et Sophie ont réfléchi aux moindres détails. Leur camionnette ne propose que des produits bio, locaux, issus du commerce équitable et vendus en vrac, sans emballage superflu.
Surtout, elles s’évertuent à créer un lien humain de qualité avec leur clientèle. Ainsi, elles proposent une gamme de produits pour toutes les bourses, développent des recettes faciles et prodiguent leurs bons conseils. Tout cela afin de faciliter la transition de chacun vers un modèle de consommation plus vertueux. Et ces efforts valent le coup puisqu’à l’arrivée, les deux sœurs ont réussi à bâtir un commerce à la charte éthique parfaite dans lequel le chaland peut tout aussi bien faire ses provisions de céréales, de graines, d’épices que de produits ménagers. Retour au moyen-âge diront certains, fin du capitalisme toxique diront les autres.