Tous les fans du film Iron Man ont forcément la scène en tête où le héros s’évertue à construire une combinaison qui lui permette de voler. L’histoire de Richard Browning est similaire en tout point : il y a environ un an, cet ancien réserviste de la Marine britannique s’est lancé dans la conception de Dædalus, une tenue composée de six réacteurs miniatures placés sur les bras et dans le dos…

En plus des réacteurs, la combinaison compte aussi un casque qui indique le carburant restant, des bottes résistantes et un exosquelette. Le réservoir de carburant se cache dans des poches de la combinaison. Après bien des tests, des gamelles, des ajustements et de l’argent investi (environ 40 000 euros), Richard Browning a fini par toucher au but et maîtriser sa création.

10 minutes à 1 km d’altitude. Dædalus n’est pas un jetpack dans le sens où il ne dispose d’aucun dispositif électronique de gestion de l’équilibre. Il pèse 130 kilos et permettrait de voler une dizaine de minutes à 100 km/h et monter jusqu’à un kilomètre d’altitude. Même si l’exosquelette est là pour absorber une partie du poids, son créateur ne s’en cache pas, c’est sans un engin difficile à manœuvrer qui demande un vrai entraînement physique pour être en mesure de le contrôler.

3, 2, 1… volez ! Et c’est sans doute précisément cela qui a intéressé RedBull. Spécialiste des sports extrêmes, la marque de boisson énergisante s’est prise de passion pour le projet et a décidé d’accompagner Richard Browning dans son développement. L’Anglais a déjà créé une entreprise, Gravity, pour commercialiser le produit d’ici à l’été. Mais si RedBull est dans la boucle, il se pourrait bien qu’un nouveau sport extrême vraiment digne de ce nom et une compétition voient le jour dans les mois qui viennent. On prend les paris ?

gravity.co