
Anti-obsolescence, ses cellules se remplacent dès qu’elles sont usées au lieu de changer toute la batterie. L'invention est "made in Bordeaux".
Recharge sans chargeur. Dans chaque vélo, il y a une trentaine de cellules électriques cachées et assemblées dans sa batterie. Évidemment, ces cellules lithium-ion s’usent avec le temps, mais pas toutes à la même vitesse. Et c’est là le drame : 80% d’entre elles sont détruites alors qu’elles sont encore fonctionnelles. Simplement, la batterie qui les contient n’a plus la même autonomie globale… Cause de quoi, on produit toujours plus de ces piles (22 milliards d’unités en 2017) bien qu’elles nécessitent des matériaux rares. La solution est toute bête : remplacer les cellules plutôt que la batterie. Et c’est ce que fait Gouach.
Garantie 10 ans. En jouant sur l’assemblage des cellules, cette startup bordelaise a inventé une batterie réparable et renouvelable. Ni soudure, ni colle, ni fils… la batterie se démonte en deux-deux avec un bête tournevis afin de rapidement enlever les piles usées et les remplacer sans changer les autres. Grâce à cet atout, Gouach s’engage et garantit ses batteries dix ans. Boum. Organisées en étage, elle sont aussi évolutives : facile d’en supprimer une rangée pour ajouter des éléments (comme un GPS, une alarme…). Avec ça, les Bordelais de Gouach visent clairement les flottes de vélos et trottinettes à emprunter car le volume de véhicules rendra encore plus fort leur impact écologique. Et ça marche !
🔋 Les futurs vélos et trottinettes pony seront équipés de batteries renouvelables garanties 1️⃣0️⃣ ans! L'empreinte carbone de pony est réduite de 52% 🔻
🇫🇷 Fabrication par Gouach exclusivement pour pony
Super article de @Ju_Bonnet sur @BFMTV
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— pony (@getapony) May 25, 2020
Vélo responsable + batteries durables. Ces batteries made in Gironde ont tapé dans l’œil de Pony, flotte écoresponsable qui compte sur l’investissement de ceux qui empruntent leur vélo. La startup est déjà installée à Bordeaux mais aussi à Angers et à Paris. Réaliser des économies en rachats de batteries + réduire le coût environnemental = une place gagnée pour rester parmi les trois opérateurs que la capitale souhaite garder sur ses trottoirs ? Réponse à la rentrée, mais le compteur des gains réalisés par la planète a déjà commencé à tourner.