
Motarde de longue date, Trui Hanoulle tente de fédérer une nouvelle communauté autour de la moto électrique, et elle sait donner de sa personne.
Le dimanche 8 juillet dernier, à 5 heures pétantes, Paris s’éveillait au son discret d’une nuée de motos et scooters électriques. Après une édition à Anvers en Belgique et l’autre à Lucerne en Suisse, c’est dans la capitale française que se tenait la troisième édition de l’Electric Night Ride, un rassemblement sympa de bikers écolos. Le bataillon s’élançait depuis le Sacré-Cœur à Montmartre avec, en tête de peloton, Elektrogirl, alias Trui Hanoulle, une passionnée belge en mission d’évangélisation.
Cette photographe et designeuse intrépide ne roule que pour elle-même. Depuis trente ans, et sur des motos de légende, Trui a parcouru l’Europe et l’Asie, traversé l’Himalaya, connu un accident assez grave au Pakistan aussi, mais solide, elle s’est relevée. Mieux, elle est même retournée à l’endroit où elle a eu ce gros accident qui a failli lui coûter un pied pour conjurer le sort. Pour remercier le chirurgien qui l’a opérée aussi.
Ces dernières années, Trui a donc décidé de se lancer dans un nouveau combat : devenir ambassadrice de la mobilité écologique à deux roues. « Pourquoi la moto électrique ? Je suis curieuse de nature. J’ai une passion pour les nouveautés et les nouvelles technologies. Drones, e-books, caméras, etc. Si je peux tester, je teste ! », confiait-elle simplement à nos confrères d’Automobile Propre.
Parmi les aventures notables dans le cadre de ce sacerdoce naissant, la baroudeuse de choc a traversé toute l’Europe, s’offrant une sacrée ride en 2015 sur une Zero DS électrique entre la Belgique, chez elle, et Istanbul, en Turquie. Avec une leçon à la clé : quand on veut, on peut.