
Le projet n’est pas officiellement annoncé, mais un designer a rendu sa copie à la société d’Elon Musk pour un drone-hélicoptère adapté à nos transports citadins.
L’hélico non polluant peine à décoller. Depuis plusieurs années, l’aviation peine à passer à l’électrique pour cause de manque de jus. Ce n’est pourtant pas un manque de motivation, tant la consommation de pétrole des avions est gourmande. Bien que plus léger, l’hélicoptère ne consomme pas moins, au contraire : le vol stationnaire demande presque deux fois plus d’énergie… Même le Volta, l’appareil à deux rotors électriques développé par Aquinea à Toulouse ne tient qu’une quinzaine de minute en l’air.
Alors, quoi, on abandonne ? Non, on imagine la suite. Car avec ses super batteries « Power wall » capables de stocker l’énergie solaire, Tesla détiendrait une technologie qui pourrait un jour prochain inverser la vapeur. Alors le designer Antonio Paglia, spécialisé dans les transports et concept cars, leur a proposé sa vision de l’hélicoptère made in Tesla. Voici le « model H ».
Supercopter. À l’écouter, Paglia a privilégié des formes « biomorphiques et robotiques », quoi que cela puisse vouloir dire. Mais surtout, il a combiné les technologies de drones à l’habitacle d’un hélico : quatre rotors se partagent la tâche de garder l’équilibre le plus fiable et d’assurer une poussée suffisante. Pour alléger le tout, il suggère des matériaux composites et un cabine réduite, qu’une « armure » de quelques arceaux viendrait protéger par-dessus.
Sur son site, Antonio Paglia ne dit pas si Musk lui a envoyé un bon de commande ou si ce projet est dévoilé parce qu’il a été refusé. Mais on ne peut pas s’empêcher d’imaginer qu’au service R&D de Tesla, celui-ci irait bien compléter la panoplie de métro, super-train, voiture électrique et fusée. Certes, il semble taillé pour les mission de surveillance et sauvetage, mais pourquoi ne pas en faire un futur concurrent des taxis volants d’Uber par exemple…