Malynx, le Linx. Présenté au salon aéronautique de Dublin, le Linx P9 est loin d’être le seul eVTOL à vouloir prendre le ciel. Mais lui ne cherche pas à ressembler à un drone, préférant améliorer des recettes déjà existantes pour avoir sa certification au plus vite. A savoir : croiser les avantages d’un avion (une aile pleine centrée assurant presque toute la portance avec stabilité) et ceux d’un hélicoptère (un rotor supérieur pour pouvoir se passer de piste de décollage).

Comme Supercopter. Avec un poids annoncé en-dessous de 2 tonnes (1930 kilos) et un moteur électrique alimenté par une pile à combustible, l’engin d’onze mètres de long se veut armé pour les longues distances. En effet, une fois en vol, après avoir décollé sur son rotor central, deux hélices sur les ailes orientent le Linx vers l’avant. Ce qui, combiné avec la portance des ailes, permet des économies d’énergie. Et voici comme ARC Aerosystems annonce le chiffre décoiffant de 950 à 1 300 kilomètres d’autonomie.

Comme son nom le suggère, le Linx P9 prévoit d’emmener 9 passagers en plus de ses 2 pilotes. Il est actuellement développé avec une propulsion hybride électrique et SAF (carburant durable), voire hydrogène demain. Selon le constructeur britannique, il pourra foncer à 300 km/h en vitesse de croisière, ou piquer des pointes à 370 km/h.

Quand les équivalents de ce gabarit actuels n’atteignent “que” 280 km/h, ARC peut se frotter les mains en promettant d’allumer plus loin et plus vite. Alors, faites vous à l’idée, vous avez peut être sous les yeux ce qui sera demain le remplaçant des vols intérieurs.