Au rayon mobilité, on n’a pas encore tiré toutes les conclusions de la crise causée par le COVID-19. Au moins, une chose est sûre : les Français n’ont pas oublié leurs trois mois de confinement. La preuve avec ce sondage mené par Opinion Way et Norauto où il apparaît que 77% des vacanciers choisiront la voiture (la leur ou une voiture de location) pour partir. Loin, très loin devant ceux qui choisiront les transports en commun, auxquels on reproche (à tort ou à raison) de ne pas être assez sûrs pour éviter la contagion dans des espaces fermés.

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Pour Crystal Watson, experte en sécurité sanitaire du Johns Hopkins Center for Health Security (États-Unis), ce choix est justifié : « Vous êtes seul dans votre voiture, ou avec votre famille avec laquelle vous vivez probablement. Et les interactions sont très brèves avec les autres personnes quand vous vous arrêtez pour faire le plein d’essence ou de nourriture, si vous passez au drive. Vous prenez un minimum de risques. »

Un choix de bon sens donc, au moment de faire les bagages, d’autant plus que les récentes déclarations de Île-de-France Mobilités, ruinée par la crise COVID-19, n’ont certainement pas aidé : si l’État ne lui vient pas en aide, trains et métros pourraient être stoppés dès juillet faute de cash…

Pour autant, ce choix massif de la voiture est aussi une hérésie écologique qui devrait générer embouteillages et pics de pollution sur ces grands axes français qu’on croyait purifiés par les trois mois de confinement.

D'après une étude #yougov #ebay, 53% des français prendront le volant pour partir en vacances en France !
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— Euromaster France (@Euromaster_Fr) June 24, 2020

Un autre sondage mené par YouGov pour eBay révèle que les Français, majoritairement (53%), resteront en France pour leurs vacances, avec une préférence pour la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie et la Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Seule vraie bonne nouvelle, les primes de conversion prévues par le gouvernement en 2020 auront été utilisées en deux mois. Soit 200 000 Français qui, à la fin juillet, auront fait le choix de véhicules électriques, hybrides et moins polluants pour leurs trajets quotidiens. Le changement, c’est pas encore maintenant, mais ça vient doucement.