
Pour sensibiliser sur le réchauffement climatique, un aventurier, Chris Ramsey, va rouler durant 120 jours pour réaliser les 27 000 kilomètres qui séparent le pôle Sud du pôle Nord. Un nouveau record pour montrer la pertinence des voitures électriques, même pour des aventures extrêmes.
Rester branché. Quatorze pays, trois continents et plus de 27 000 kilomètres. Chris Ramsey, un aventurier écossais, se lance dans un nouveau défi. En 2022, il partira du pôle Sud en Antarctique pour un périple de 120 jours à travers la planète direction un endroit diamétralement opposé : le pôle Nord.
Ce voyage, qui infuse dans la tête de l’explorateur depuis quatre années, a deux principaux objectifs. Le premier ? Sensibiliser sur la question des émissions de CO2, et sur l’intérêt du transport électrique pour moins polluer. Le deuxième est de prouver que ces engins électriques sont capables de parcourir de longues distances dans des conditions parfois extrêmes, et que grosso modo, ils tiennent la route. « C’est un test concernant l’autonomie et la durabilité. En surmontant les obstacles, nous visons à prouver que l’adoption des véhicules électriques est une possibilité pour tout le monde », a déclaré Chris sur son site Internet. En gros : s’il peut le faire, alors vous aussi.
Traverser la terre. Chris, qui est soutenu par l’entreprise Arctic Trucks spécialisé dans la construction de véhicules pour les régions polaires, traversera donc l’Antarctique, l’Amérique du Sud, l’Amérique du Nord puis arrivera en pôle Nord situé au milieu de l’océan Arctique.
Mais l’Écossais sera au volant d’un véhicule plus puissant et muni d’une plus grande autonomie que les voitures que l’on peut voir sur nos routes (en même temps il n’aura pas toujours une station de recharge à portée de bras). La grosse difficulté pour l’entreprise sera d’obtenir un véhicule capable de résister au froid (-30°) comme aux températures chaudes (+30°). Le périple donnera aussi des éléments à l’entreprise pour améliorer ses engins.
Si le défi est de taille, il ne semble pas pour autant très pertinent : aujourd’hui, la prise de conscience autour des véhicules électriques (vélos et voitures) est enclenchée, et il n’y a pas besoin d’un périple de cette envergure pour vanter les bénéfices de ce mode de transport (même si le mode de production de l’électricité utilisée pour faire rouler les voitures est un problème, tout comme l’exploitation de terres rares comme le nickel ou le cuivre ou le recyclage des batteries). S’il parvient à rallier les deux points, Chris pourra à nouveau voir son nom figure dans le Guinness World Record. Et c’est déjà pas mal comme motivation.
Crédit photo : Arctic Trucks // Plus d’infos par ici.