
Ce projet d’avion électrique pourrait être le moyen d’échapper aux bouchons sans polluer... Et il a déjà tapé dans l’œil d'Uber.
Ça commence à se voir : Pipistrel monte très fort dans le domaine de l’aviation électrique. Pour les spécialistes, le constructeur slovène est déjà dans les radars depuis 2011. À l’époque, le fabricant avait signé une retentissante victoire dans le Green Flight Challenge de la NASA grâce à son avion électrique G4, en mesure de transporter quatre passagers sur plus de 150 kilomètres. L’entreprise avait alors empoché un beau chèque de 1,5 million de dollars et ce projet avait d’ailleurs servi de base à l’Alpha Electro, cet avion électrique ultraléger, méga économe et prisé des écoles d’apprentissage au quatre coins du monde.
Décollage dans un mouchoir de poche. Aujourd’hui, c’est sur un autre créneau qu’on retrouve Pipistrel, et pas des moindres, celui des VTOL comme on dit dans le jargon, entendre ici : les aéronefs à décollage et atterrissage verticaux. Présenté ce mois-ci, cet engin est donc en mesure d’adopter des trajectoires verticales, ce qui lui permet de décoller et de se poser dans des espaces grands comme un mouchoir.
Uber est sur le coup. En mesure de transporter entre deux et six personnes, la machine de Pipistrel préfigure une évolution notable pour la mobilité urbaine des prochaines années, à savoir laisser l’infâme concept d’embouteillages terrestres à la plèbe pour prendre la tangente dans les airs. Le tout sans pour autant tartiner l’atmosphère de kérosène puisque le concept de Pipistrel est par ailleurs… électrique.
Forcément, un tel engin ne pouvait qu’attirer la convoitise d’Uber qui ne cache pas son ambition depuis longtemps de se positionner comme l’acteur principal de ce marché, après avoir dynamité le monde des taxis. On ne sera donc pas surpris que les deux entreprises aient déjà annoncé un partenariat avec une ferme intention : s’envoyer en l’air.