
Cette affirmation est le résultat d’une étude publiée le 7 Août dernier par l’Autorité de la qualité de service dans les transports (AQST). On comprend mieux pourquoi toucher au prix de l’essence est un sujet sensible.
Prendre les transports en commun, une résolution écologique. Sauf que, dans les zones rurales françaises, l’alternative relève plus du calvaire. L’AQST, l’autorité de la qualité de service dans les transports, a comparé la desserte en transports collectifs entre l’Allemagne, l’Espagne et la France. Malheureusement, cette dernière ne se place pas en bonne position. Selon les chiffres, et à parcours égal, le temps de trajet en transports en commun est 5,3 fois plus long qu’avec une voiture.
Cause à effet. Le problème majeur des transports en commun en campagne réside dans l’attente lors des correspondances entre bus et trains. Les horaires sont souvent peu coordonnées et un usager attendra en moyenne 80 minutes lors des transferts. Pour comparer, c’est plus du double de l’Allemagne et 30 minutes de plus qu’en Espagne. En conséquence, seulement 2,6% des Français, dans ces zones, effectuent leurs trajets avec les transports en commun, faute d’offres et de possibilités.
L’avenir partagé. Le rapport pointe les failles de l’offre de transports en commun tout en suggérant des pistes pour l’améliorer. Dans un pays à faible densité comme la France, il est conseillé qu’une partie des solutions passe par les mobilités partagées. Heureusement, les initiatives n’ont pas attendu le rapport pour se développer et des startups comme Rezo Seniors ou Atchoum sont en action pour montrer que nos campagnes sont elles aussi à la pointe de la mobilité de demain.