
Stupeur et tremblements sous le capot : le désir de propriété des voitures puissantes et rapides seraient en partie lié à un (trop) petit détail anatomique propre aux conducteurs.
Apparemment, la taille compte. L’étude ne secoue pas encore l’industrie automobile, mais certaines fondations sont déjà branlantes : poussés par l’envie de vérifier si les stéréotypes associés (de longue date) aux propriétaires masculines de voitures de sport étaient vrais ou non, une équipe de chercheurs de la prestigieuse University College de Londres ont pris des mesures scientifiques et publié les résultats dans une étude intitulée Small penises & fast cars. Le résultat ? Conforme aux attentes : les hommes munis de pénis plus petits que la moyenne seraient plus susceptibles de vouloir posséder des voitures qui vont vite et qui impressionnent le voisinage.
Men who believe their penises to be small are drawn to sports cars, study says https://t.co/saIbReAjjK pic.twitter.com/QK8SaNnBb9
— ◦°˚ヽ AsHok ノ˚°◦ (@AsHoKNaNdHa) February 5, 2023
Gros frein à main sur les clichés. Pour arriver à cette conclusion, l’équipe a sondé un panel de personnes âgées de 18 à 74 ans (200 hommes au total) en les trompant sur la taille moyenne du pénis. Au premier groupe, les chercheurs ont prétendu que la “bonne taille” était de 17 centimètres, au second, qu’il n’était que de 10 centimètres – sachant que la vraie taille moyenne est environ 14 centimètres. Bilan des courses, ceux induits en erreur ont spontanément émis une envie subite (sic) de grosse voiture. “Nous avons constaté que les hommes, et les hommes de plus de 30 ans en particulier, considéraient les voitures de sport comme plus désirables lorsqu’on leur faisait sentir qu’ils avaient un petit pénis” détaille l’étude. Peut-être y a-t-il quelque chose de spécifique reliant les voitures et les pénis dans la psyché masculine”, cela expliquerait la récurrence de la voiture phallique dans les blagues, les publicités et les discours de tous les jours.”
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Estime de soi vs virilité. Au final conclue l’étude, la taille du pénis renvoie directement à l’estime de soi, et donc aux moyens à portée de main (sic) pour la relever en cas de défaillance symbolique. D’où le fait que ces personnes aient recours à un booster comme la voiture de sport un peu trop flashy (ou trop chère) pour se revaloriser socialement. Un peu vicieux sur les bords, les mêmes chercheurs ont reproduit le même test sur les deux groupes, mais cette fois en faussant les données relatives à leur richesse ou leur santé, mais cette fois sans effet : aucun des groupes n’a exprimé le besoin de se ruer sur un concessionnaire Ferrari; preuve que le besoin d’élargir leur estime de soi est directement associée à la taille du pénis. “Le lien entre la conduite d’une voiture de sport rapide et le fait d’avoir un petit pénis est un schéma culturel répandu rajoute le rapport textuel, pour la première fois, nous montrons qu’elle est fondée sur une vérité psychologique ».
Mais faut-il en conclure, à l’inverse, que les hommes roulant dans des petites citadines sont au dessus de la moyenne ?