
Fabriqué par l’entreprise lyonnaise La Barrière Automatique, ce mobilier urbain nouvelle génération baptisé Roc fait d’une pierre deux coups.
Du mobilier urbain et écologique. On ne vous l’apprend pas, la ville est une jungle. D’abord à cause du trafic et des différents moyens de locomotion qui s’y croisent jours et nuits, mais aussi à cause des pics de pollution qui étouffent quotidiennement ou presque des millions de citadins. On estime à presque 9 millions le nombre de morts au niveau mondial en raison des émissions de particules fines (source OMS). Autant dire qu’il s’agit là d’un enjeu sociétal plus que jamais d’actualité.
C’est sans doute pourquoi l’entreprise La Barrière Automatique s’est associée à l’agence d’architecture SANAE pour imaginer un aménagement urbain approprié dans « l’air du temps » (hélas). Le résultat se nomme Miss Hyde, une borne multi-fonctions servant à la fois de banc pour les passants et d’aspirateur à air pollué. Le Roc, puisque tel est son nom, ressemble à un galet et contient des activateurs qui, exposés à la lumière, captent l’air pollué tout en neutralisant les produits chimiques, à la manière d’un anti-bactérien. En d’autres termes, adieu les oxydes d’azote et l’oxyde de soufre, et même les bactéries E.Coli ou le Staphylocoque doré puisque la borne serait, selon l’entreprise, jusqu’à 117% de plus protectrice que tout autre matériau.
Security by design. L’action de ces bornes d’utilité publique ne s’arrête pas là. Si le Roc est beau et pratique, il est aussi résistant à la charge d’un véhicule pesant jusqu’à 1,5 tonne et lancé à 50 km/h ; de quoi stopper les attaques potentielles comme ce fut le cas voilà trois ans à Nice. En cela, la société La Barrière Automatique joue pleinement son rôle puisqu’elle est spécialisée dans le contrôle d’accès des véhicules depuis 1984. « Notre mobilier défensif n’est pas un objet urbain standard : il ne devient pas un projectile en cas d’attaque : il conjugue la robustesse d’une borne anti-bélier aux formes appropriables d’un mobilier multi-usages », explique Jean Marc Sanchis, directeur commercial et marketing de l’entreprise. Espérons que les municipalités soucieuses de la santé de leurs citoyens oseront passer à l’acte pour s’équiper.