
Pas sûr que les Parisiens déconfinés s'attendaient à telle scène : le 18 décembre dernier, de bonne heure, deux plaisantins nostalgiques de l'odeur des sapins grimpent sur l'un des engins de la ligne 6, puis... disparaissent. C'est aussi ça, la fameuse "magie de Noël".
En général, quand le métro est en retard, c’est à cause des grèves, de la neige ou d’une “avarie matérielle”. Mais pas cette fois. Le 18 décembre, vers 9h du matin, deux pères Noël acrobates se hissent sur le toit d’un métro de la ligne 6, en partie aérienne, et divaguent pendant quelques minutes comme dans un épisode de Mission : impossible.
Ce qu’on sait d’eux ? Déjà, que Tom Cruise n’est pour rien dans cette scène hallucinante entre les arrêts Passy et Bir-Hakeim. Et que deux, ce fait haut en couleurs (à dominance rouge) est interdit par la loi, en plus du fait qu’il est extrêmement dangereux.
🇫🇷 FLASH – Deux Père #Noel sont montés sur le toit d’un #metro de la ligne 6 à #Paris, près de la Tour Eiffel, engendrant une interruption de trafic. La #RATP a porté plainte. (📸 Héraile / entreprise) #trainsurfing pic.twitter.com/gIVQJDV26K
— Mediavenir (@Mediavenir) December 18, 2020
La raison de ce geste drôle, certes, mais surtout irresponsable ? Faire de bonnes images. Car les deux pères Noël, équipés de caméras GoPro, n’avaient pas d’autre objectif que de pratiquer le “train surfing“, une pratique consistant à se déplacer sur le toit d’un train comme si l’on surfait, puis de sauter alors que l’engin est encore en marche. Ce “sport” a déjà causé la mort d’un ado en 2017 à la station Bir-Hakeim et peut valoir aux protagonistes jusqu’à un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.
Fort heureusement, plus de peur que de mal cette fois-ci. Le duo de Santa Claus est parvenu à s’enfuir avant l’arrivée des autorités. Sans surprise, la RATP a porté plainte. Mais peut-être aurait-il été plus judicieux d’envoyer une lettre en Laponie ? Réponse le 25 décembre, au pied du sapin.
Crédit photo une : Héraile / entreprise