Dissuader les voleurs. On peut déboîter son cadre, le passer derrière un poteau, puis le rattacher pour accrocher son vélo. En quelques secondes (15 secondes selon la marque) le tour est joué, et votre vélo est sécurisé. Ce concept a été développé par la startup chilienne Yerka en 2015, et financé via une campagne de financement participatif. Le deux-roues est également connecté en Bluetooth et votre smartphone fait office de clé pour verrouiller et déverrouiller. Le vélo possède aussi des écrous antivols au niveau des roues, et il faut une clé spéciale pour pouvoir les démonter. Des sécurités qui ne pourront tout de même pas empêcher les voleurs les plus aguerris d’œuvrer (certains utilisent même de l’azote liquide pour refroidir les cadenas et ainsi le casser facilement). Mais ici, comme le cadre fait office d’antivol, si on le casse… on brise le vélo. Plutôt efficace comme technique de dissuasion.

Le prix de la sécurité. Disponible en ligne en quatre coloris, le dernier modèle (le Yerka V3) vaut entre 535 et 670 euros selon les options choisies. Comptez tout de même 30 à 40 jours entre la commande et la livraison. La startup, qui a débuté au Chili, possède désormais des points de vente en Allemagne (Hambourg) et en Espagne (Madrid). Elle compte séduire les citadins, et parmi eux les 400 000 personnes qui se font voler leur vélo chaque année en France.

Si même avec le vélo de Yerka, vous souhaitez plus de sécurité, il y a toujours le cadenas connecté de la startup Squiddy qui alerte le propriétaire du deux-roues en temps réel en cas de tentative de vol.

Plus d’infos sur le site de Yerka.