
L’Odyssey 21 n’a pas été prévu pour emmener votre famille en week-end, mais pour la première course électrique en pleine nature : Extreme E.
Vous vous souvenez sûrement de ce projet hallucinant de compétition de voitures électriques lancé par un Français : l’Extreme E fera s’opposer en 2021 des écuries engagées à faire évoluer l’automobile électrique dans cinq courses sur terrains naturels aux quatre coins de la planète. En plus d’insister sur le côté non-polluant des voitures, la compétition sera doublée d’actions en faveur de l’environnement – à commencer par la remise en état des zones accueillant les courses. Mais il restait une grosse inconnue : quelle voiture allait pouvoir concourir dans ces conditions extrêmes ? Le doute a été levé cet été avec la présentation de l’Odyssey 21 lors du Festival of Speed de Goodwood.
Ce SUV est une force de la nature. Haut d’1,90 m, il mesure 4,40 m de long, pour 2,30 m de large et pèse 1,65 tonne, alors que les roues seules atteignent 94 cm… Le châssis à part, le tout-terrain 100% électrique en a sous le capot : on annonce 400 kW, soit pratiquement 550 chevaux. Meilleure illustration, la machine atteint 100 km/k en 4,5 secondes.
C’est Spark Racing Technology – le constructeur français équipant la compétition de Formule E, dirigé par Frédéric Vasseur – qui a assemblé ce super SUV et Continental a conçu des pneus spécifiques pour les terrains visés. L’Odyssey 21 sera donc le prototype qui servira de base à toutes les écuries. Libre à elle d’en perfectionner le moteur, le châssis ou autre. Tout ce qu’on leur demande est de se dépasser afin que demain, les voitures puissent traverser le monde entier en respectant l’environnement dans les meilleures conditions. Mais d’ici-là, les pilotes, tels Sébastien Ogier, devront se contenter de suivre l’itinéraire des courses et exploser d’autres records aux commandes de ce bolide.