
En République tchèque, les scooters de la marque Cezeta, des répliques d’un ancien modèle des années 1950, font leur retour en mode électrique.
C’est un peu le Vespa de l’Est. En 1957, la production de ce scooter avec « un nez de cochon » débute en Tchécoslovaquie. Environ 115 000 exemplaires sont confectionnés avant l’arrêt des usines en 1963. À l’époque, deux modèles existaient : le 501 et le 502. Avec sa carrosserie monocoque, son design épuré et son réservoir situé à l’avant, l’engin de deux mètres de long fait sa petite sensation, à l’instar des scooters Bernardet en France. Mais tout s’arrête en 1964. Jusqu’à ce qu’un Anglais, Neil Eamonn Smith, décide de reprendre les reines de la marque en 2013 et refaire tourner les usines pour fabriquer, à la main, des nouvelles versions du deux-roues en mode « luxe » et électrique.
Renaissance. C’est ainsi que le Cezeta 506, qui reprend l’allure de son ancêtre, est né. Si au début, les prix s’envolaient (environ 16 000 euros), le constructeur a revu à la baisse le montant de ses montures, dont certaines débutent désormais à 6900 euros. Les capacités des engins peuvent varier, de 85 km/h à 120 km/h pour les plus rapides, avec une autonomie de 150 kilomètres au maximum (mais souvent inférieur dans la réalité, comme l’indique Automobile-propre).
Choisir ses options. Sur leur site, plusieurs « anciens » modèles sont encore disponibles et la marque a ouvert les réservations pour lancer une nouvelle phase de production, avec des scooters livrés au printemps 2021. Vous pouvez même customiser votre propre véhicule en choisissant ses caractéristiques comme la vitesse, la batterie, les accessoires, la couleur … Et donc estimer en temps réel combien l’engin risque de vous coûter. Pour un scooter avec une vitesse de 90 km/h et une batterie de 4 kWh (mais sans accessoire), il faut compter un peu plus de 7000 euros.
Plus d’infos sur le site de la marque ici.