
Ne plus polluer sa ville c’est bien. Ensoleiller le pays, c’est mieux.
Sea, élec’s & sun. La cité phocéenne n’a pas bonne presse ces jours-ci, pourtant il y a des Marseillais qui travaillent à nous offrir des beaux jours. L’ingénieur Rémi Pillot commercialise des batteries portables et dispense des formations à domicile en rétrofit. L’occasion de moderniser votre vieille voiture pour qu’elle ne rejette plus jamais de CO2. Et pour montrer que cela fonctionne comme un charme, il s’est remonté les manches et a converti un vieux Transporter Volkswagen de 1996.
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Plus bielle la vie. Avec son ami Baptiste Cabal, ils ont récupéré ce van et l’ont remis à neuf avec… des batteries de Tesla model S. Un an et demi de travail pour tout adapter. À l’arrière, une remorque est devenue sa meilleure amie : il s’agit d’une batterie mobile surmontée d’un toit photovoltaïque. Ensemble, ils bénéficient d’une autonomie de 150 kilomètres et alimentent tout le confort électrique (cuisinière, chauffage).
« Le problème est que ça n’existait pas, un camping-car électrique… donc je l’ai fabriqué. »
Une jauge amenée à grandir : « On souhaite rajouter des batteries et inclure une installation solaire sur le van, en plus de la remorque », expliquait Rémi à Made in Marseille, mais pour cela il a besoin d’investisseurs. C’est pour cela qu’il s’est lancé dans un tour de France.
Rebrancher la France. Parti plein ouest sur la côte Basque, le van solaire remonte le littoral pour rejoindre la capitale puis le nord avant de redescendre en octobre par la vallée du Rhône. À chaque étape, les Marseillais se rendent dans les centres de leur partenaire, Norauto, pour vanter le rétrofit. Pas encore rentré de son périple, Rémi évoque déjà sa volonté d’aller plus loin : « L’été prochain, je pense qu’il y aura un grand tour d’Europe ou de la Méditerranée de 2 ou 3 mois, et à terme, un tour du monde. » C’est comme ça quand on vise l’indépendance énergétique, plus rien ne vous arrête.